2020 ou l’année de la résilience
2
mois ont passé depuis que je vous ai adressé mes non-voeux de bonne année, avec
le dernier compte-rendu !
On
pourrait croire que l’activité est en dormance, mais à cette heure, on voit
bien que tout se réveille ! Le sommeil n’aura pas duré plus que le temps
nécessaire à faire la compta.
Au
jardin, les oignons et les pois témoignent de l’ardeur de leur jeunesse, tandis
que les choux et blettes sont dans l’épanouissement de la maturité. Narcisses,
jonquilles et violettes sont au rendez-vous, mais il faut les trouver !
Entre
eux, de belles plate-bandes couvertes de feuilles mortes et déchets verts attendent
les futurs semis et plantations, ou engrais verts.
Et
je crois bien qu’elles attendront 2021, en partie, pour se couvrir de légumes.
En
effet, on a eu un petit épisode neigeux/pluvieux, en janvier, qui a
considérablement abîmé le canal qui remplit la citerne de 12000 l (12
m3) ; et comme nous sommes en bout de canal, il est clair que nous
n’aurons pas l’eau avant… l’été. Le mimosa a un peu souffert et nécessité
quelques soins :
Par
chance nous avons aussi un petit canal, au point le plus bas du terrain, qui
peut apporter de quoi irriguer la partie basse, moyennnat l’achat d’une pompe.
Et,
de plus, nous avions décidé de mettre en œuvre le dispositif de phyto-épuration
des eaux grises du bâtiment (les habitants utilisant des toilettes sèches, à
part le cabinet de Carine, mais là on peut séparer ce qui ira dans la phyto et
ce qui partira dans le réseau d’assainissement). Des contacts sont donc pris
pour installer les bacs qu’Elodie et Brice nous ont donnés il y a quelques
années.
Enfin,
le programme de construction requérant la mise en place du stationnement, nous
planifions donc les opérations : terrassement, construction des murets de
contrefort, remblai. Cependant le muret passe au-dessus d’un endroit qui s’est
révélé boueux, lors de la création de l’assainissement, endroit a été confirmé
par la voisine comme étant l’emplacement d’un puits qui s’est comblé. Aussi
comme il serait un peu ballot de construire le stationnement avant de savoir si
on a un puits, on va différer un peu cette construction et partir sur la
recherche du puits perdu !!!
Donc,
en bref, si la tuile est bien là, il nous reste quelques mois pour s’adapter.
Déjà,
nous pouvons commencer à entasser du paillage, il en faudra davantage que
d’habitude.
Nous
éviterons sans doute de planter les légumes qui demandent de l’eau, et
peut-être faudrait-il déjà que la majeure partie des légumes soient en place et
bien enracinés quand les grosses chaleurs arriveront ; pourquoi ne pas
démarrer dès maintenant les carottes ? Et repérer ceux qui ont bien tenu à
la chaleur en 2019, comme le chou kale.
On
peut aussi serrer les cultures au maximum, les plus hauts protégeant les plus
bas ou les plus jeunes.
Comme
engrais verts, certains sont très résistants à la sécheresse (le sorgho, par ex.).Et
vu leur taille ça fera de l’ombrage aux voisins.
Les
arbres avaient déjà l’habitude de ne pas être irrigués, à part les oublis de
fermeture de robinet ! Pour ceux plantés cet hiver, il leur faudra quand
même un peu à boire. Tous ont reçu un chaulage sur le tronc, qui protège un peu
l’écorce de la chaleur.
Bref,
ce contretemps va stimuler nos neurones, nous impliquer davantage dans un jardinage économe, et prouver la
résilience du lieu !
Donc le projet 2020 est d’assurer avant tout les possibilités d’arrosage, mais pas seulement.
L’AG
de la Souris Verte aura lieu :
A 15
h le samedi 4 avril, à 16 H ;
Chez
nous ou au jardin ;
Au
menu l’ordinaire : bilan d’activité 2019 et projets ; bilan financier
et prévisionnel ; et pot d’apéro (ou de goûter).
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