Le
département des Pyrénées-Orientales, se situe au plein sud de la France, avec la mer Méditerranée à
l'est, la frontière catalane au sud et à l'est ; à l'est également,
l'Andorre et le département ariégeois ; et l'Aude au Nord, avec sur ces
secteurs, des cols d'altitude qui participent à l'enclavement des vallées.
La circulation est accessible à partir de la
plaine côtière, ce qui renforce le statut de capitale de Perpignan.
Trois vallées parallèles, d'orientation
est-ouest, convergent dans la plaine. Cela n'aide pas à la communication, mais
renforce les particularismes locaux...
Le bassin du
Conflent est intermédiaire entre, au Nord, celui des Fenouillèdes
(vallée de l'Agly), et au sud, duVallespir (vallée du Tech). La Têt qui prend
sa source en Cerdagne, offre l'ouverture sur l'axe Font-Romeu-Andorre- Pays de
Lérida.
La vallée de la Têt est appelée
"Conflent", comme d'autres régions de France, à cause des nombreux
affluents déboulant des massifs du Madres, du Tres Estelles, du Canigou et du
Coronat.
Tout au long de son parcours la Têt est
jalonnée de sources thermales, exploitées ou non.
Plusieurs réserves naturelles participent à la
gestion de ces vallées, et elles se sont fédérées en un Parc Naturel Régional
des Pyrénées Catalanes, moteur important, avec le Pays Terres Romanes, de la
biodiversité locale, dans les secteurs de l'Aménagement du territoire, de la
valorisation des ressources locales, de la gestion des espaces naturels, et de
la structuration de l'offre touristique et culturelle.
Le Conflent est à l'image de ces petites vallées de montagne, riche de l'apport des "forasters " (étrangers non catalans d'origine), venus s'y poserle temps d'un tournant de vie...
L'activité
économique est faible en Conflent.
Les zones montagneuses permettent à
quelques éleveurs d'affirmer la qualité de leurs produits, notamment avec la
création du label " Rosée des Pyrénées".
Plusieurs vagues de néo-ruraux participent à
la revitalisation de ce bassin. Beaucoup de petites entreprises agricoles en
agriculture biologique, soutenus par Nature et Progrès 66, installée à Prades,
vivotent, dont une association d'insertion du réseau Cocagne, les "Jardins
de l'Amitié".
La foire bio de Prades, le 3° dimanche de
juillet, et la scop La Plantula, offrent une belle vitrine de ce secteur.
La situation de Prades, à 350 m d'altitude, sous-préfecture dotée d'un lycée, d'un hôpital, d'une clinique, d'une maison de retraite et d'une maison d'accueil spécialisée, en font une ville recherchée par les retraités, qui apprécient sa fraîcheur en été et, en hiver, une meilleure exposition contre la tramontane. Vernet les Bains, à 17 km, et Molitg les Bains, à 8 km, attirent une clientèle thermaliste.
Le Conflent est souvent reconnu , dans le reste du département, comme un terre de résistances. Soutien aux agriculteurs de montagne, ciné-club, deux cafés associatifs, chorales diverses et école de musique, réseaux de réflexion sur les questions "de société", il est difficile de s'ennuyer à Prades. Plusieurs festivals émaillent la belle saison : festivals des Ciné-Rencontres, Pablo-Casals, Terres Romanes ; et l'université d'été catalane.
Le Conflent est depuis longtemps une terre ouverte aux idées de la transition énergétique.
A 2 km
de Prades, le village de Los Masos ( les Hameaux), surplombe de 50 m
la plaine alluviale. L'autre versant, plein sud, donne sur le Canigou et son
piémont. Depuis peu la création d'un lotissement a porté sa population à plus
de 1000 habitants, ce qui a permis de remplir la nouvelle école (maternelle et
primaire).
Accès, en venant de Perpignan, par la RN 116 à
l'Auberge d'Eus, et à partir de Prades, en suivant la "Route du
Canigou". Un pli du terrain filtre le bruit de la route nationale.
La petite route du Roure, permet une boucle
pédestre reliant les différents hameaux à l'ancien village du Roure, détruit il
y a quelques siècles par un glissement de terrain. Des terres argileuses
empêchent une urbanisation plus étendue de la commune, et la préservation d'un
cadre naturel.
Les habitants de Los Masos travaillent à
Prades ou dans la plaine, car le village n'est qu'à une demi-heure de
Perpignan. Un ancien IME, devenu foyer d'accueil, surplombe la commune et
fournit quelques emplois. Plusieurs agriculteurs bio sont installés sur la
commune. Un bistrot "de pays" constitue, à part l'école, l'unique point de rencontre du village.
La route départementale 24 relie les
différents hameaux : venant de Prades, elle grimpe l'autre versant du Lliscou,
passant par La Sacristie, Baillanet, elle gagne Llonat par la crête, et permet
d'atteindre Lloncet sur l'autre versant.
Notre
terrain s'étend entre cette RD 24 et la petite route des
Tartarouses, menant au Lliscou ; proche de la crête la maison prend vite le soleil de
l'est, mais le jardin est en contrebas et s'offre surtout à l'ouest. Un dénivelé de presque 50 m permet
de varier les biotopes. Sec et aéré sur la partie haute, autrefois plantée de
vigne et d’abricotiers.
Les vieux pommiers en place sur la partie
basse se laissent envahir par les chênes et le lierre. Un canal le longe dans
sa plus basse largeur, lelong du chemin des Tartarouses, et offre un 2° accès au lieu dans sa partie plus plate et plus accueillante.
Des petites villas se sont érigées autour,
dans les années 60 ; comme l'une se vendait, le propriétaire s'est laissé
convaincre de partager en 2 la parcelle construite, et de nous vendre 1000 m²
nus mais arborés. Et qui jouxte la partie non-constructible de 5000 m², que
nous avons dû acheter avant l'autre.
C'est sur
cette parcelle de 1000 m² qu'est construite la maison. En pente et de forme
irrégulière, elle doit aussi tenir compte de l'emplacement sud de la maison
voisine, des prescriptions du plan d'occupation des sols et des exigences de la
DDTM ; ce qui amène à concevoir une seule maison, sur 3 niveaux.
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