Episode n° 18 de la
saga de …LA SOURIS VERTE
Mars 2015.
Le printemps : un pas en avant, 2 en arrière… à moins
que ce ne soit le contraire ?
Pas trop d’avancées ce mois-ci sur le bâti.
Le bardage de remplacement est arrivé juste en fin de
mois. Les demandes de devis se poursuivent, nous ne
sommes pas encore fixés sur la ou les entreprises qui interviendront, mais nous
en savons un peu plus sur les personnes qui nous accompagneront sur les travaux
que nous ferons nous-mêmes.
La terre a été livrée récemment, nous
attendons quelques jours sans vent pour la monter sur le toit.
Au jardin, le plancher du dôme est
fini ! Avec ses lames orientées sur 3 axes, les ombres projetées donnent
l’impression de teintes différentes ! Le centre est très beau, avec un
changement d’orientation des lames de la périphérie. Grand merci, Jo ‘n
Jo ! (Jonathan et Jonas, ainsi que Jean, Filipo et Pepe !
Un autre
Jonathan est venu wwoofer chez nous ; c’est avec plaisir que nous avons
travaillé avec lui, et partagé le quotidien.
Lui aussi souhaite rencontrer des
apiculteurs, et nous a beaucoup parlé de la ruche Warré, qui convient à une
apiculture peu soucieuse de rentabilité, mais davantage
de la santé des abeilles. Son aide a été
appréciée autant au niveau de l’aide au rangement, qu’au jardin. Roger a pu
terminer avec lui le carrelage du puits de lumière, et nous avons pas mal
travaillé au remplissage des buttes avec du bois décomposé.
Bernard, du Sel du Conflent, est venu nous aider à greffer quelques
cerisiers, pommiers et pruniers. Pour l’instant les bourgeons sur les greffons
commencent à grossir et prendre de la couleur, c’est un bon signe de la prise
de la greffe.
Pas trop d’avancées non plus en ce qui
concerne la rédaction des paragraphes à modifier dans les statuts de la SCI, j’attends des infos sur la formulation de
l’avenant. 2 ou 3 personnes ont manifesté leur intention de prendre une part de
la SCI, il peut y en avoir d’autres.
Partenariats.
Les jeunes qui suivaient le projet depuis quelque temps,
préfèrent ne pas poursuivre ; dans les incertitudes exprimées on relève la
difficulté à comprendre le montage juridique, et la crainte de ne pouvoir
récupérer facilement son apport en cas de départ.
A cela notre réponse ne change pas : effectivement si
c’est bien la SCI qui recherche et choisit un résident suite à une demande de départ,
il n’est pas plus difficile de rembourser le locataire partant, que si c’était
ce même résident qui maîtrisait les opérations.
Si vous avez déjà été confronté à la vente d’un bien
immobilier, vous avez pu constater que jusqu’au jour de vente définitive, un
acquéreur peut se dédire. Evidemment cela est pareil pour notre cas : un
futur résident peut se rétracter au dernier moment. Néanmoins, la SCI peut se
donner du temps si elle a le choix entre plusieurs futurs résidents, parce
qu’elle peut emprunter (à la banque), pour rembourser le résident partant dans
le temps légal. Elle jour le rôle, auprès du résident sur le départ, de celui
qu’aurait la banque si le résident souhaitait un prêt-relais. Et une démarche
de moins pour celui-ci ! quand on a déjà contracté un emprunt bancaire, on
apprécie, d’autant plus si on doit organiser son déménagement.
Par contre pour finir la construction, nous ne souhaitons
pas démarcher les banques, tatillonnes sur les garanties décennales. Nous pensons toujours qu’un prêt à 1.75 %
peut intéresser quelques personnes !
A défaut, nous serions
conduits à refuser à Catherine, la possibilité de louer le F2, par défaut
d’apport. Ou de louer en bail classique, comme une location ordinaire. Et/ou
d’intégrer des associés souhaitant un bénéfice sur les locations…avec ou sans
le pouvoir de choisir les locataires entrants ! Ou de solliciter un
emprunt sur une plateforme de financement participatif. Là aussi il y a du
travail, et qui va s’en charger ? Burn-out à la clé !
C’est pourquoi nous continuons les démarches auprès de
particuliers amis ou militants.
A savoir
Foire aux Plantes dimanche 12 avril en centre ville à Prades (Association
Herbes Folles).
Joli mois d’avril à vous !
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